Partie A de: La
complexité -- ses contraintes pour l'innovation sociale. Rapport préliminaire du Groupe 2 pour le compte de Mankind 2000 (Bruxelles)
pour
les Journées d'Etudes (Paris, 28-30 mars 1977) de la Fondation Internationale
de l'Innovation Sociale. English
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Ainsi que le montrent clairement les papiers ci-joints, de nombreux responsables se préoccupent de la complexité croissante de l'environnement social et de l'apparente incapacité des hommes à lui faire face:
Le fait que la fédération mondiale des recherches sur le futur ait récemment organisé une école d'été sur "comment faire face à la complexité; tendances et évolutions nouvelles des sciences humaines et sociales (Roumanie 1976 ) qui a été l'occasion d'un symposium de l'UNESCO illustre bien la portée internationale de ces problèmes.
On est nécessairement de plus en plus conscient que des problèmes précédemment isolés sont désormais entremêlés et que chacun de leurs aspects doit être étudie en termes de leurs relations possibles avec d'autres aspects, mais quel que soit le sujet discute on est rarement d'accord sur la façon dont ces différents aspects devraient être distingués et reliés entre eux. Une réponse banale est de considérer les problèmes isolément et de supposer qu'il n'y a aucune interconnection.
Lorsqu'on est d'accord sur l'importance des interconnections, la seule autre réponse est de tenter de tout considérer dans toutes les situations possibles, ("tous les aspects dans tous les contextes"). On avance l'impossibilité d'une telle procédure comme une excuse pour simplifier les problèmes et en extraire les aspects qui sont les plus "importants".
En conséquence, quel que soit l'aspect général discuté, les points de discussion sur tous les sujets qui s'y rapportent sont considérés comme valables. Cependant, comme l'importance relative accordée à de tels aspects est fondée sur des considérations politiques mouvantes plutôt que sur des réalités, de tels débats ne peuvent converger sur un programme réalisable qui tienne compte de la manière dont les problèmes sont eux-mêmes reliés entre eux. De tels débats deviennent alors le théâtre où le désir de résoudre les problèmes est purement et simplement réaffirmé, où les participants se reprochent les uns aux autres de ne pas saisir une situation qu'ils sont incapables de définir.
Une approche similaire suppose qu'aucun remède spécifique n'a d'importance, à moins de bouleverser tout le système, ("il faut tout changer avant de pouvoir changer quoi que ce soit"). Ceci tend à concentrer les ressources sur un bouleversement complet dans l'avenir et à les écarter de projets particuliers qui sont aujourd'hui réalisables. Il se peut que cette approche se révèle être la meilleure.
Ironiquement, ceux qui soutiennent une forme particulière de changement ont tendance à la percevoir comme la seule importante et viable. (par ex. seul le changement politique est important pour un politicien). En conséquence, ils sont incapables de déceler la manière dont leur action est contrebalancée, mise en doute, limitée Ou même sapée par d'autres formes de changements. On ne peut encore déterminer comment diverses stratégies de changements peuvent être harmonieusement assemblées pour constituer une innovation appropriée. Personne n'est habilité à tenter cela et il n'y a pas de discipline d'intégration qui justifie une telle approche .
Quel que soit le problème de la société ou la nature du remède projeté, une telle activité dépend à un certain moment (sinon pendant toute sa durée) du soutien que peuvent lui apporter :
La question est de savoir si les concepts qui les sous-tendent habituellement sont réellement structurés pour fonctionner efficacement comme des mécanismes de soutien face à un certain degré de complexité sociale. Les papiers ci-joints, suggèrent qu'en fait ils ne sont pas adaptés aux exigences que l'on fonde sur eux.
Dans ce contexte, quelle est la signification de: "adaptés" ? Heureusement, elle a été clairement établie par une loi générale (la loi d'Ashby de "Requisite Variety") qui émerge de la cybernétique et du contrôle mathématique de tous les systèmes: "l'abondance de choix pour les actions de contrôle (variétés de contrôles) qu'un mécanisme de contrôle est capable d'exécuter doit être au moins égal à l'abondance des fluctuations spontanées (variétés des fluctuations) qui doivent être corrigées par le mécanisme de contrôle si celui-ci doit remplir efficacement sa fonction. En d'autres termes, seule une plus grande variété dans un régulateur peut contrôler la variété dans un système donné; seule la variété peut détruire la variété. (W R Ashby. Self régulation and requisite variety. In: Introduction to Cybernetics. 1956).
Cela signifie que, à moins que les organisations, les systèmes d'information et les rencontres utilisées pour .répondre à un problème complexe ne comportent dans leurs structures un degré de complexité équivalent ou supérieur à celui du problème complexe en question, leur réponse-né sera pas"adaptée" pour être un remède/ En d'autres termes, une structure simple d'organisation ne peut résoudre un problême complexe.
C'est intuitivement évident mais les conséquences pour la façon de concevoir, organiser et utiliser les structures ne sont pas aussi claires.
Sous l'égide de la Wenner-Gren Foundation for AnthroPological Research, une conférence interdisplinaire s'est tenue en 1968 sur les effets d'une action consciente sur l'adaptation humaine. La conférence a étudié 1 aptitude de l'homme et de ses institutions à identifier et à entériner la complexité des problèmes sociaux. Dans sa conclusion, la rédactrice des actes de la conférence note un thème sur lequel il y avait un certain consensus et qui aide à éclaircir les notions ci-dessus :
Chaque personne est au centre de sa propre métaphore ... Toute représentation du monde extérieur dépend de l'existence d'une suffisante diversité interne de la personne pour refléter les relations avec cette exception... La possibilité de voir quelque chose, d'en parler ... dépend dans chaque cas, de la façon dont vous la percevez avec une complexité comparable qui, à son tour, dépend de votre propre diversité.On pourrait dire aussi que si les être humains n'avaient aucun point de comparaison entre le degré de complexité qui leur est propre et celui du monde extérieur, il n'y aurait aucune chance d'aucune sorte de parvenir à une représentation interne valable du monde extérieur ... Nous ne pouvons nous raccrocher à rien à mpins de pouvoir exprimer la complexité grâce à notre propre diversité ... ainsi, la question de la conscience souligne le fait que nousavons un accès très incomplet à notre propre complexité. Nous en avons bloqué une grande partie ... en la rejetant ... nous ne sommes pas organisés pour en être conscients). (M.C. Bateson. Our Owb Metaphor. Knopf, 1972, pp. 285-288).
Il est clair que ce point n'est explicite que par rapport à l'individu, mais il s'applique aussi aux structures sociales que les individus élaborent collectivement. Le président de la conférence, utilisant le terme "Nous sommes notre propre métaphore" (ibd. p. 304) reconnaissait implicitement l'opinion d'un participant à propos de la dynamique de cette conférence.
Ainsi, au sens propre, par la façon dont elle est organisée et dont elle fonctionne, une rencontre :
a) reflète l'aptitude collective des participants à représenter la société qui les concerne . b) reflète toute absence d'intégration entre les perspectives et les priorités (du monde extérieur) représentées par les participants et l'aptitude qui en résulte pour la.société à répondre à cette situation complexe.
L'organisation et la dynamique de la rencontre elle-même peuvent alors représenter très clairement, par ses propres imperfections; les imperfections de la société ou du groupe social, alors que la rencontre avait été elle-même organisée pour tenter d'y remédier. De même, une institution ou un système d'information constitue par sa structure et son mode d'action la formalisation des perceptions de la société et de toute(in)capacité à répondre de façon adéquate à ses problèmes.
Pour cette raison, il est important d'étudier très soigneusement la structure et la dynamique des fondements de l'innovation pour savoir s'ils sont réellement capables de souligner le problème complexe pour lequel ils ont été conçus sans distorsion ni simplification abusives de relier entre elles des ressources intellectuelles ou autres qui peuvent utilement permettre d'aborder un problème complexe.
Un corollaire évident de la loi d'Ashby (cité dans le Répertoire des problèmes mondiaux du potentiel humain }pourrait être: "tout essai de contrôle d'un système psycho-social par un système de contrôle de complexité inférieure (c.à.c. de moindre diversité) à celle du système psycho-social lui-même ne peut réussir qu'en supprimant ou ignorant la diversité du système psycho-social afin qu'il soit inférieur à la relative simplicité du système de contrôle".
Une telle"suppression" tend à conduire directement à la violence et à la multiplication d'autres problèmes.
Bien que ce ne soit pas le sujet principal de cette série de papiers, il est toutefois important de lier la notion que "chacun est au centre de sa propre métaphore". Souligné dans l'annexe l. C'est un paradoxe de l'Innovation Sociale, qui d'une certaine manière cherche à développer la condition de l'homme, que l'efficacité et la portée des programmes conçus dans ce but sont nécessairement liés à, et contraints par, le degré de développement de ceux qui sont engagés dana leur conception et leur mise en oeuvre. En outre, c'est dans le développement et 1'utilisation des organisations des rencontres et des systèmes d'information, que les individus trouvent l'environnement favorable à l'apprentissage et l'expérience nécessaire à leur propre développement. C'est pour cela qu'il est aussi important de considérer la place des "jeux" auxquels se livrent les personnes et les insitutions (voir le 4ême papier de cette série) afin de structurer leur expérience dans de tels environnements. De tels jeux peuvent freiner ou gêner l'innovation ou peut-être l'aider dans des conditions qui restent à préciser. Ils constituent aussi à l'évidence un élément important d'équilibre dans une société trop sensible au changement.
Par rapport à l'individu et à ses moyens d'action, le fait que les réponses novatrices doivent être engendrées par des structures et des processus dépassés est un paradoxe. La question est de savoir si les concepts clés de l'innovation particulièrement nécessaires aujourd'hui, peuvent être seulement créés et développés grâce à des structures novatrices ou si les structures dépassées sont adaptées à cette tâche.
Dans ce qui précède on a étudié la capacité des organisations, des rencontres ou des systèmes d'information à maîtriser isolément la complexité pour laquelle ils ont été conçus En pratique toutefois, ces moyens d'action sont utilisés de façon interdépendante. (Les organisations dépendentdes systèmes d'information, les rencontres sont utilisées par les organisations, etc ...). Alors que l'un de ces moyens d'action peut maîtriser la complexité pour laquelle il a été conçu de manière adéquate, les autres, dont il dépend, peuvent ne pas l'être, détruisant ainsi l'efficacité de l'ensemble. En effet, pour qu'un problème complexe correctement traité dans une réunion par exemple soit"transféré" à une organisation ou à un système d'information, ce dernier doit avoir une complexité en accord à la fois avec la structure de la réunion et évidemment avec le problème complexe lui-même, car celui-ci reste"présent" pendant et après le transfert. En fait, il peut être nécessaire d'utiliser le renforcement mutuel de la rencontre des organisations et des systèmes d'information pour suivre un problème complexe ou même d'utiliser un certain nombre de rencontres, d'organis ations et de systèmes d'informations soigneu- sement reliés entre eux pour être sûr de maîtriser le processus. La conception de structures ainsi reliées n'a pas été étudiée correctement par rapport à la complexité des problèmes.
La situation peut être résumée par le diagramme et le commentaire de l'annexe 2. Ils montrent par exemple la faiblesse d'une excellente rencontre si elle n'est pas suivie par l'organisation adéquate. Quoique ceci soit intuitivement évident, il est clair qu'il est dangereux de supposer qu'un problème complexe sera maîtrisé grâce au prestige d'une action très réussie qui suffit généralement à supprimer à l'évidence toute critique possible dans le domaine politique.
Il est clair qu'on aurait pu étudier d'autres formes d'action. Par exemple: la législation, le financement, les ressources humaines, etc ... Tous ces sujets sont étudiés très attentivement dans les organisations, les rencontres et les systèmes d'information. Ces derniers sont donc en un sens "plus fondamentaux" mais comme les papiers ci-joints le montrent ils ne paraissent pas avoir retenu l'attention qu'ils méritent "en partie à cause des questions embarassantes que cela poserait àpropos de leur adaptation.
Cette attention assurerait de la création d'un environnement favorable à la promotion et à l'aide d'une multiplicité de projets novateurs se renforçant mutuellement plutôt que de projets et d'approches isolés et vulnérables comme c'est le cas aujourd'hui.
Annexe 1: Interaction entre changement social et changement personnel |
Les citations suivantes soulignent l'importance des relations entre l'innovation dans la société et les changements nécessaires de l'individu pour que l'innovation puisse être réalisable et considérée comme significative. "Nous sommes confrontés au fait que le changement culturel est limité par les restrictions à l'évolution que son système nerveux impose inconsciemment à la nature humaine. Il y a, en même temps, une relation cybernétique permanente entre la culture et l'individu autrement dit, entre les processus intrapsychiques qui déterminent la souplesse ou la rigidité de l'individu et ceuxqui déterminent la souplesse ou la rigidité d'une culture. Il serait naïf d'espérer que la liberté politique et idéologique puisse conférer une liberté individuelle au citoyen à moins qu'il ne se soit déjà libéré de la tyranie interne de ses propres mécanismes psychologiques ... Par conséquent, dans la mesure où l'homme lui-même estneurologiquement limité, il freinera la liberté de changement de la société dans laquelle il évolue. Cette interaction est quelquefois claire et évidente, quelquefois cachée; nais elle est au coeur même de la solution au problème du progrès humain. (Lawrence S. Kubie The nature of psycholoqicaand its relation to cultural In: Ben Rothblatt. Changing perspective of man, 1968). "Nous pouvons soit nous engager dans la recréation personnelle et la découverte sociale d'une image de l'humanité appropriée à son avenir, avec ses implications sociales et personnelles, soit décider de ne faire aucun choix et de nous adapter au destin et aux choix, quels qu'ils soient, que d'autres décideront" (Center for the Study of Social Policy of the Stanford Research Institute. Changing images of Man, 1974). "Les relations entre la culture mondiale et le moi unifié sont réciproques La possibilité même de parvenir à un ordre mondial par d'autres moyens que l'esclavage totalitaire et l'automatisation, repose sur l'épanouissement de lapersonnalité en accord avec chaque partie de soi-même et en accord avec la famille humaine dans son ensemble et dans sa magnifique diversité ... En bref, on ne peut créer un monde unifié avec des personnalités partielles fragmentées, figées qui, par leur nature même engendrent des conflits agressifs ou un isolement régressif. Rien moins qu'un concept de l'homme global -et de l'homme parvenant à la conscience de la globalité- ne peut être équitable pour chaque personnalité, chaque culture, chaque potentiel humain. C'est là qu'une nouvelle transformation, qu'aucuneculture historique n'a envisagée jusqu'à présent, pourra se produire (Lewis Mumford. The Transformation of Man, 1956). Il faudrait que les mentalités évoluent avec les transformations du monde, mais l'esprit humain est naturellement conservateur et la résistance au changement, sielle se manifeste de manière éclatante dans les structures, existe d'abord dans les esprits ... Le décalage permanent entre les situations et les mentalités qui résultent de cette résistance tend à augmenter puisqu'il y a accélération du changement ... Cependant la résistance au changement est telle qu'il arrive que l'on se borne à greffer des structures complémentaires sur les structures anciennes, sans s'interroger sur leur comptabilité, ou même que I on reproduise fidèlement les structures anciennes ... Le problème central est donc bien celui des "structures mentales". Certaines d'entre elles ne correspondent plus aux réalités et nous encombrent: elles suscitent l'apparition a un conflit de modèles, c'est-à-dire un divorce entre les représentations que nous a léguées le passé et celles qui sont nécessaires pour appréhender le monde d'aujourd'hui ... Nous sommes inadaptés à la croissance et au mouvement.(Centre d'Etudes Prospectives. L'Homme Encombré. Prospective, 15 Avril 1969, pp. 48-49). Interaction entre changement social et changement personnel Les citations suivantes soulignent l'importance des relations entre l'innovation dans la société et les changements nécessaires de l'individu pour que l'innovation puisse être réalisable et considérée comme significative. "Nous sommes confrontés au fait que le changement culturel est limité par les restrictions à l'évolution que son système nerveux impose inconsciemment à la nature humaine. Il y a, en même temps, une relation cybernétique permanente entre la culture et l'individu autrement dit, entre les processus i ntrapsychiques qui déterminent la souplesse ou la rigidité de l'individu et ceux qui déterminent la souplesse ou la rigidité d'une culture. Il serait naïf d'espérer que la liberté politique et idéologique puisse conférer une liberté individuelle au citoyen à moins qu'il ne se soit déjà libéré de la tyranie interne de ses propres mécanismes psychologiques ... Par conséquent, dans la mesure où l'homme lui-même est neurologiquement limité, il freinera la liberté de changement de la société dans laquelle il évolue. Cette interaction est quelquefois claire et évidente, quelquefois cachée; nais elle est au coeur même de la solution au problème du progrès humain. (Lawrence S. Kubie The nature of psychological-and itts relation to cultural In: Ben Rothblatt. Changing perspective of man, 1968). "Nous pouvons soit nous engager dans la recréation personnelle et la découverte sociale d'une image de l'humanité appropriée à son avenir, avec ses implications sociales et personnelles, soit décider de ne faire aucun choix et de nous adapter au destin et aux choix, quels qu'ils soient, que d'autres décideront" (Center for the Study of Social Policy of the Stanford Research Institute. Changing images of Man, 1974). "Les relations entre la culture mondiale et le moi unifié sont réciproques La possibilité même de parvenir à un ordre mondial par d'autres moyens que l'esclavage totalitaire et l'automatisation, repose sur l'épanouissement de la"personnalité en accord avec chaque partie de soi-même et en accord avec la famille humaine dans son ensemble et dans sa magnifique diversité ... En bref, on ne peut créer un monde unifié avec des personnalités partielles fragmentées, figées qui, par leur nature même engendrent des conflits agressifs ou un isolement régressif. Rien moins qu'un concept de l'homme global-et de l'homme parvenant à la conscience de la globalité- ne peut être équitable pour chaque personnalité, chaque culture, chaque potentiel humain. C'est là qu'une nouvelle transformation, qu'aucuneculture historique n'a envisagée jusqu'à présent, pourra se produire (Lewis Mumford. The Transformation of Man, 1956). Il faudrait que les mentalités évoluent avec les transformations du monde, mais l'esprit humain est naturellement conservateur et la résistance au changement, si elle se manifeste de manière éclatante dans les structures, existe d'abord dans les esprits ... Le décalage permanent entre les situations et les mentalités qui résultent de cette résistance tend à augmenter puisqu'il y a accélération du changement ... Cependant la résistance au changement est telle qu'il arrive que l'on se borne à greffer des structures complémentaires sur les structures anciennes, sans s'interroger sur leur comptabilité, ou même que 1 on reproduise fidèlement les structures anciennes ... Le problème central est donc bien celui des "structures mentales". Certaines d'entre elles ne correspondent plus aux réalités et nous encombrent: elles suscitent l'apparition d un conflit de modèles, c'est-à-dire un divorce entre les représentations que nous a léguées le passé et celles qui sont nécessaires pour appréhender le monde d aujourd'hui ... Nous sommes inadaptés à la croissance et au mouvement.(Centre d'Etudes Prospectives. L'Homme Encombré. Prospective, 15 Avril 1969, pp. 48-49). |
Annexe 2: Interrelations entre les structures des moyens d'action | ||
Organisations | ||
Systèmes d'information |
Rencontres | |
Complexité maîtrisée par les structures des moyens d'action ABC = Organisations, Rencontres et Systèmes d'information effectivement reliés entre eux. Complexité non maîtrisée par les structures des moyens d'action A -Organisations sans liaisons avec les rencontres ou les systèmes
d'information AB = Organisations reliées aux systèmes d'information mais sans
liaisons avec les rencontres NOTA: Cette illustration est schématique mais elle montre que les problèmes complexes ne sont réellement abordés que dans les conditions ABC. Ne figurent pas sur le schéma :
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